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Les critiques de Thorclim

Les critiques de Thorclim
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5 avril 2016

Critiques à suivre

Prochainement sur le blog, mes critiques sur :

 

Jurassic World

James Bond 007 Spectre

Kingsman Secret Service

Noé

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19 mars 2016

INTRODUCTION A EKHÖ

Comme beaucoup de lecteurs, j'ai pu découvrir en preview et chaque mois les premiers tomes d'Ekhö monde miroir de Christophe Arleston, Alessandro Barbucci et Nolwenn Lebreton des Editions Soleil.
Il n'était pas difficile de prévoir que cette nouvelle bande dessinée serait une merveille, que le scénario serait enlevé et drôle, que le dessin serait appliqué et mutin et  que la couleur serait faite de nuances subtiles et de choix tant étranges que merveilleux. Il y a des bandes dessinées qui présagent un réussite éclatante. Pour certaines, il suffit d'en savoir les auteurs, de voir la première de couverture, de lire un résumé et l'on sait ! Et même si l'on peut difficilement être objectif, je n'ai vu encore aucun défaut dans Ekhö.
Après 2 tomes à New-York et Paris, nous retrouvons Fourmille et Yuri à Hollywood dans un extrait séducteur et séduisant. La première planche est légèrement déstabilisante et j'ai dû regarder une deuxième fois la colonne de présentation pour être sûre de bien avoir entamé la lecture du nouvel Ekhö. Mais non, c'était bien ça !  Un début bouillonnant de vie et de superbe. Lorsque le train est en marche et quel train ! Il est impossible, quoi qu'on en dise, de le voir s'arrêter !
Et là d'avoir à nouveau la certitude connue et prouvée que le sous-titre "Monde miroir" mérite bien d'être nommé ainsi ! Hollywood à Ekhö soit mais Hollywood toujours. Les actrices y sont caractérielles et superbes, les réalisateurs grognons et désabusés, les décors magnifiques. Parole, on se croirait dans une rétrospective cinématographique de La Capitale du cinéma.
Alessandro Barbucci effectue un travail minutieux dans les détails des paysages. Il y a une précision dans ses illustrations qui me laissent toujours pantoise. J'ai entendu bien des fois des critiques compréhensibles pour qui ne connaît pas vraiment son travail : Le dessin est enfantin. Encore une BD moderne destinée aux enfants. Ce travail est grossier, c'est bien loin du travail franco-belge.
Tout celà me paraît, hier comme aujourd'hui, exagéré et dicté par une lecture rapide, trop rapide et excessivement premier degré. Faudra t-il toujours se battre pour prouver l'évolution du 9ème art depuis Astérix, Tintin et je ne sais quoi encore ?
Veuillez m'excuser, celà ressemble à une diatribe et mon travail d'écriture est, au contraire, un moyen de convaincre les néophytes du travail exceptionnel des "nouveaux" auteurs.

19 mars 2016

BD L'ENFANT DE L'ORAGE

J'ai découvert récemment une trilogie nommée assez poétiquement (et c'est peut-être ce qui m'a attiré et repoussé en même temps) "L'Enfant de l'Orage" écrite par Manuel Bichebois, dessinée par Didier Poli et mise en couleurs par Tariq Bellaoui et Didier Poli des Humanoïdes Associés.
J'ai été, d'abord, légèrement septique en découvrant la couverture du premier tome et le titre, présageait une énième bande-dessinée qui renvoyait à la dualité bien connue d'un élu possédeant une part d'ombre et une part de lumière. Mais même si ce lieu commun devient trop commun, il promet toujours de jolies découvertes.
Au fil des pages, la qualité des illustrations me sauta aux yeux. La profusion des détails, les gros plans sur les personnages, l'énergie et le mouvement du dessin me rappelaient le travail que j'apprécie dans les tomes publiés par les Editions Soleil ; éditeur que j'affectionne particulièrement. Il est vrai que depuis le très sérieux Blacksad et l'hilarant Trolls de Troy, je suis toujours satisfaite des séries animalières et fantasy.
Les nuances les plus présentes sont des dégradés de rouge, de brun et de bleu. En règle générale, l'ensemble est assez sombre. Ce qui paraît plutôt logique puisque le récit en lui même l'est aussi. Tant pout les personnages principaux que pour les autres personnages qui sont pléthore, le futur n'est pas vraiment riche de promesses. Et pour le héros, en plus, son passé se noie dans les secrets de sa naissance.
Au fil des tomes, le scénario ponctué de rebondissements devenait assez compliqué. On suivait déjà difficilement le voyage de Laïth, jeune héros, puis s'ensuivaient les scènes de guerre et d'engrenages politiques de plus en plus fréquents et tout à coup, les deux récits se rejoignaient et en démêlant peu à peu ces noeuds, à la toute fin du 3e tome tout commençait à se mettre en place.
En me relisant, je me rends compte que l'on peut se demander si j'ai vraiment aimé  ce récit tant j'en dresse un portrait complexe. Mais c'est sans doute parce que cette histoire est complexe. Le schéma narratif évolue sans cesse et dans un ordre assez ardu à suivre. C'est sans doute sa qualité première.
Il me faudra sans doute plus de lectures de cette trilogie et des autres travaux des auteurs pour être davantage prolixe. Car si je dois être honnête avec moi, avec vous, cet article est singulièrement court et ne rend pas suffisamment hommage à cette bande dessinée.

19 mars 2016

L'INFLUENCE DES JEUX VIDEO SUR LES GAMERS

Je tiens par le présent article à rédiger un démenti nuancé sur la présupposée influence néfaste des jeux vidéos sur l'équilibre et le psychisme des utilisateurs jeunes et moins jeunes.
Il est rare qu'il se passe une semaine sans que l'on soit les spectateurs de l'arrivée d'un nouveau jeu PC ou Console. Sans cesse se développent de nouvelles mises à jour, des extensions, des améliorations de l'image, des choix de mises en scène et de personnages, de contextes. Jamais le monde du jeu n'a été autant développé. Il est d'un réalisme frappant et a l'avantage de nous emmener dans des mondes parallèles où nous pouvons nous améliorer, être reconnus sans être jugés. Les identités n'existent plus et les différences s'effacent... Et les joueurs en sont pleinement conscients. Je ne nierai pas le fait que certains jeux débordent de violence (combats ; tueries ; courses-poursuite ; anti-héros criminels aux comportements discutables) et qu'ils impriment sur nos cornées des visuels potentiellement choquants, mais de là à les rendre responsables des activités et actions illégales (des utilisateurs de ces jeux)  relatées dans la presse....celà me paraît plus qu'exagéré.
Récemment, par les médias, j'ai lu un article qui accusait l'oeuvre littéraire 50 nuances de grey de E.L James d'avoir entrainé un pourcentage grandissant de seniors à découvrir le plaisir de façon osée et surtout sans protection aucune provoquant ainsi une hausse des maladies sexuellement transmissibles. Bien que cela soit une digression, je voudrais vous rappeler que l'être humain peut se targuer d'avoir un libre-arbitre et qu'il est à même de restreindre l'étendue de ses actions et de réfléchir aux conséquences. Il serai donc infantile et hypocrite d'accuser des personnages de papier 2(ou des programmes audiovisuels : films ; jeux etc) d'être les responsables de leurs déboires de santé/de leurs actes répréhensibles. Déboires et actes répréhensibles dont ils sont responsables car doués de raison et de raisonnement.
Le cas est donc absolument le même chez nos amis les gamers. Celui qui veux suivre un exemple négatif (qu'il soit violent, abusif ou dangereux) est maître de ses actes. Malgré la réelle et irréfutable emprise des sociétés de divertissement et des médias sur nos esprits et envies, il serai temps de rendre à César ce qui est à César. Blâmer l'autre est toujours plus facile que de faire face à ses propres responsabilités.
A moi donc d'avoir la vision positive des ces univers fictionnels. C'est sans doute utopique mais je pense que ces plateformes de jeux favorisent le développement personnel. Des personnes qui en IRL (ndlr In Real Life) souffrent de gêne, d'autocritique, de dénigrement sont à même à travers leurs écrans de se surpasser, de découvrir avec fierté ce qu'ils peuvent accomplir. Aujourd'hui, on essuie de trop nombreux jugements négatifs sur tout et n'importe quoi et de facto, nous nous inquiétons pour un rien et prenons tout ce qui est dit comme vérité indiscutable... Voilà pourquoi, aujourd'hui, je fais l'apologie du bien dans les ténèbres.

19 mars 2016

PLAYDOYER EN FAVEUR DES BLOCKBUSTERS AMERICAINS

Récemment, j'ai réalisé que la seule réponse efficace qu'il me restait pour expliquer mon adoration pour les blockbusters américains (et le cinéma américain en général) était la rédaction d'un playdoyer.

Je vais au cinéma pour m'évader, pour avoir l’œil ébloui de couleurs, les neurones subjugués par  les techniques de filmage, l'oreille saisie par la qualité de la musique et que ces effets en demeurant gravés dans mes perceptions sensorielles me laissent "stone" pendant quelques heures.

Je m'explique. Je vais très rarement au cinéma (à part pour certains films ou franchises qui méritent vraiment d'être vus sur grand écran) car je reste une inconditionnelle du DVD. J'en achète rarement mais en grande quantité et j'éprouve, en les achetant, une intense satisfaction, à les savoir miens, que je ne saurai décrire par  les mots.

Il est vrai que ces blockbusters n'ont pu voir le jour que grâce à des moyens financiers extraordinaires et que de toute évidence, la nécessité de rembourser ces frais astronomiques est tellement importante que la publicité autour de ces films est très commerciale. Je voudrais savoir toutefois pourquoi beaucoup de personne se servent de ce fait indubitable comme argument pour critiquer ces oeuvres cinématographiques.

En quoi la publicité (à outrance) d'une création artistique serait-t-elle négative ? Pourquoi nuirait-t-elle à la qualité du film ? Comment pouvons-nous nous octroyer le droit de juger de cette qualité par le simple fait de savoir le budget ou les techniques de campagne publicitaire ?

Cette entreprise de démolition gratuite est totalement injustifiée. Le marché du cinéma accorde une importance vitale, et c'est d'une évidence indiscutable, à la promotion de ses produits... Et ce dans n'importe quel continent, dans n'importe quel pays, dans n'importe quel studio de production à la mesure, évidemment, du crédit alloué.

De nos jours, l'hypocrisie est de mise envers l'influence américaine. On critique leur présence dans le commerce, la production, la politique, dans les pays en guerre, la nourriture, la culture du divertissement et en même temps, on profite allègrement de tout cela, car ne nous le cachons pas, nous sommes bien contents qu'ils soient là. Nous allons voir leurs films, nous regardons leurs séries, nous écoutons leurs musiques, nous aimons d'un plaisir coupable leurs fast-food, leur politique intérieure et extérieure sont pour nous l'occasion de plaisants débats et commérages et nous critiquons leurs hommes politiques car il est facile de critiquer ce que nous ne connaissons que partiellement.

Je tiens, à présent, à revenir à ce qui nous occupe présentement : le cinéma. Je vous ai expliqué la raison de mon attachement au cinéma US. Il est donc temps, d'expliquer pourquoi je le préfère généralement à la production cinématographique française (à l'exception de quelques chefs-d'oeuvres et comédies). Quitte à passer pour une fervente pro-américaine (ce dont je ne me cache pas), quitte à passer de plus, selon les mauvaises langues, pour une traîtresse vis à vis de mon pays. Dites-moi donc quel intérêt nous aurions à aller au cinéma si c'est pour voir un réalisme de tous les jours, le glauque, l'absurde. Bref tout ce qui, bien que réel, est négatif et qui nous occupe bien assez, mal, dans cette période de crise.

Oui, je veux rêver. Oui, je veux m'évader de la grisâtre ambiance de notre vie de tous les jours, des faits d'hiver sordides, des erreurs et des difficultés quotidiennes. C'est afin d'échapper à celà quelques heures que j'aspire à voir se perpétuer la création artistique de l'incroyable, de l'utopique, de l'idéal, de l'amusant, du frappant, du merveilleux que je retrouve avec plaisir dans tous ces films à gros budgets réalisés par des personnes de génie, des compositeurs talentueux, des acteurs aux performances superbes... eux tous, qui m'arrachent des larmes, des rires, des soupirs de contentement et d 'angoisse délicieuse et qui souvent, me surprennent tant, sur grand ou petit écran, que j'en oublie de respirer.


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19 mars 2016

COMICS BAD ASS T.1 THE VOICE HANNA/BESSADI/GEORGES

Autant voire presque plus machiavélique que Dead end (quoi qu'il soit dur de déchiffrer les moi profonds des "enfants" des autres), Sophie Bisset alias The Voice est l'héroïne du comics Bad Ass tome 2 intitulé éponymement The Voice, des mêmes auteur, illustrateur et coloriste.
Le scénario est de nouveau formé sur un habile jeu de flash-back qui présentent la jeune femme à ses débuts de... manipulatrice télépathe sadique pas plus haute que 3 pommes. Le plan général est donc à peu de choses près le même. Le personnage évolue en mal bien qu'entourée de personnages secondaires bienveillants et bien travaillés (Dr Sirit ; Dr Benson ; Master of Pain) et du haut de son horreur, nous émerveille et nous donne la nausée. Si la personnalité de Dead End (qu'on retrouve à la fin du T.2) était clairement discutable dans le T.1, il a l'air ici d'avoir le casier judiciaire et la personnalité maléfique d'une lycéenne japonaise mention kawai.
Malgré mon affection pour le 1er tome, il me faut avouer que l'histoire qui nous occupe ici-même est mieux. Elle est extra-originale, digne heritière du récit précédent. L'élève à dépassé le maître, à comprendre le 2e, à mon humble avis avis, dépasse le 1er en puissance scénaristique.
Un doute ou plutôt une inquiétude subsiste... Bien sûr, il est extrêmement amusant de découvrir ces very bad heroes* mais s'il n'y a aucun développement, aucune dérive dans l'armure de choc immonde des deux personnages principaux présentés jusque là, si l'on continue cette ascencion dans le gore à travers les tomes qui vont suivre....celà pourrai devenir lassant. Je lirai bien sûr les suivants si c'était le cas mais je serai déçue de ne pas voir d'évolution.
Je ne spoilerai pas en dévoilant la dernière planche mais elle promet une évolution psychologique fort intéressante du personnage.
Ce que je regrettais dans le 1er tome (ndlr l'absence d'élan au niveau des illustrations) s'est évanoui en fumée en tournant page après page cet artifice d'acharnement théâtral visuel. Le dessin garde la finesse admirée dans le récit précédent. L'esprit américain du contexte et des personnages est moins facile à discerner. Je pense qu'il s'agit principalement du fait que les lieux où se passent l'action ne sont pas des lieux communs de la culture américaine vue par l'Europe (pas de lycée, d'entreprise de presse, de quartier d'habitations tranquille etc)...Hormis, peut être, l'aperçu du centre pour enfants exceptionnels du Dr Sirit.
D'un point de vue graphique, les personnages secondaires sont singuliers  et le malheur veux que le plus intéressant d'entre eux, le mentor de The Voice soit tué par sa pupille au cours du récit. Il s'agit bien évidemment du Dr Sirit. On ne le retrouvera donc à priori pas à part peut être dans de futurs flash-back. L'autre cas est celui de Master of Pain entraperçu à la vin du volume. Un nouvel anti-héros, certes, mais qui semble plus divergent, plus humain psychologiquement parlant malgré son allure de monstre. En effet ce dernier décuple sa physionomie et ainsi sa force en s'infligeant des blessures. Là aussi Dead-End est moins inquiétant mais je pense que c'est avant tout parce l'on a été choqué pendant 90 pages par l'effroyable Sophie Bisset.
Le travail du coloriste est toujours autant appréciable bien que sans grandes surprises dans des nuances qui auraient pu être utilisées. Fidèle à ce type de format et de récit. Les couleurs semblent moins tirer vers le sombre (à la différence du premier tome).

19 mars 2016

COMICS BAD ASS T.1 DEAD END HANNA/BESSADI/GEORGES

Le principe de l'anti-héros est aujourd'hui assez bien ancré dans les divertissements d'images mais si nous arrivons facilement à nous identifier à ces derniers, c'est parce qu'ils gardent en eux une part d'humanité. Dans le comics BAD ASS, le dénommé Jack Parks, alias Dead End, est atrocement, détestablement mauvais. Et l'adjectif est trop faible pour lui rendre honneur. Le scénario du 1er tome intitulé "Dead End" jongle entre le présent de l’assassin amoral de la pègre locale et l'adolescent revanchard qui se venge de tous ceux qui l'ont malmené. On y découvre, peut être trop en coup de vent, les personnages qui font l'entourage du héros et d'ailleurs (et c'est peut être la raison), ils ne sont pas nombreux à survivre à l'aisance meurtrière de Dead End.

La plume est acérée, le ton est celui de l'humour noir et on frissonne de bonheur devant les horreurs faites et surtout pensées par Dead End. Dès la 1ere planche, le style est donné et il est vraiment impossible de décrocher. La 93e page, la page finale de ce 1er tome , vous laisse hagard, amusé bien qu'un peu choqué. Dans cette petite centaine de planches, l'hémoglobine jaillit avec autant d'élan que le style enlevé et énergique du récit.

L'illustration est bien sûr un bel hommage rendu aux comics US. La physionomie des personnages, leurs traits et comportements faciaux, le contexte citadin ou scolaire sont tant travaillés que connus... Ce que je ne réprouve pas du tout. Il y a même selon moi, une précision et une structure du trait qui manquent à la BD américaine. La vision de l'ensemble est plus facile à aborder et ne nuit pas à la précision des détails qui valent vraiment l'arrêt sur image. Je connais bien des personnes qui sont incapables de comprendre le bonheur de relire une BD même si elle leur plaît beaucoup. Mais, je leur dirai, que ce tome mérite bien des relectures pour s'apercevoir du fourmillement d'éléments visuels amusants que l'on ne saurai découvrir en une seule fois.

Le seul reproche que je pourrai formuler est le suivant. Le dessin me semble un peu trop figé. Il manque, selon moi, aux scènes de mouvement (duels ; explosions etc) des sortes de débordements, d'affranchissement des cases délimitatrices. J'aurai aimé être emportée par la frénésie des évènements dramatiques, frissonner devant les carambolages apocalyptiques de la circulation, suivre rêveusement les acrobaties de Requiem (ndlr rivale du héros) et de Dead End.
Reste la couleur... J'aime à vanter ce travail qui est souvent oublié, lorsque dans certaines séries, on est emporté dans un tourbillon de nuances de couleurs qu'il est impossible de nommer. Ici la démarche est celle d'une fidélité à la palette habituelle des comics. A dominante beige, rouge et noire, les pages offrent toutefois un visuel agréable même s'il ne m'a pas arraché d'exclamations d'émerveillement.

Pour résumer, le tome 1 de Bad Ass agréablement balancé par les travaux du scénariste Herik Hanna, du dessinateur Bruno Bessadi et du coloriste Gaétan Georges est une petite pépite à suivre. Un habile mélange d'ironie sordide, de fun et de drama qui accorde de bons moments de lecture (et donc de relecture !). Le tome 2 The Voice est sorti, je vous en parlerai donc bientôt avec certainement le même plaisir. A suivre le tome 3 Who's the boss ?


5 janvier 2016

La colline aux coquelicots du Studio Ghibli

Malgré une connaissance incomplète des animés du respectable et respecté studio Ghibli, je sais clairement vers quelles histoires va ma préférence. Celui-là est l'oeuvre scénaristique d'Hayao Miyazaki et de Keiko Niwa d'après l'oeuvre de Chizuru Takahashi et de Tetsuro Sayama. Il y a de l'enchantement dans leurs créations. Une poésie certaine et naturelle dans ces histoires au réalisme sans prétention, à la représentation touchante et brut du Japon, au souvenir durable et respectueux de leur Histoire. Je retrouve toutes ces qualités dans la touchante et pleine de fraîcheur Colline aux Coquelicots. Je ne parlerai pas de fascination émerveillée (comme pour Le voyage de Chihiro) mais plutôt d'une vérité humaine et d'un naturel subjuguant ayant pour but le plaisir des yeux, l'émotion dûe à la musique et le charme simple de la vie de tous les jours (tel que pour Mon voisin Totoro). Bon film à tous !

5 janvier 2016

Atalante : Qui a dit que la mythologie était archaïque ?

Voilà de nombreuses années que je lis la série de Crisse, Grey et Besson mais je n'ai jamais pensé à écrire à son propos alors qu'elle mérite tous les éloges. Il y a d'abord le charme et l'énergie indéniables des parutions Soleil : Un tracé fin, détaillé en perpétuel mouvement qui s'attache à reproduire à la quasi perfection chaque personnage, paysage et visuels de fond et de prime abord. Le choix des couleurs regroupe avec perspicacité et synchronisation toutes les palettes existantes et explose admirablement au regard du lecteur. Le scénario retrace avec imagination, respect et modernité le mythe de la quête de la toison d'or par Jason et ses argonautes sous la houlette farouche d'une jeune femme bénie par les déesses de l'Olympe. Je dirai enfin qu'il y a peu de BD qui soient indécrochables, l'histoire est sans cesse renouvelée, hilarante, merveilleuse et émouvante. Un véritable triple enchantement.

4 janvier 2016

The Magadalena

Bande-dessinée de Marcia Chen et Joe Benitez (Editions USA) méconnue du public. Réécriture biblique pour présenter les origines des vampires, on assiste au combat éternel de l'église et de la Magadalena (descendante de Marie Madeleine) contre des forces démoniaques. Le scénario merveilleusement bien tourné et fruit de recherches évidentes sur nos croyances complète, et même au -delà, l'illustration co-produite hors normes, très détaillée, en constant mouvement, déstructurée et qui ne se soucie pas de l'inutilité des cases. La palette de couleur, prévisible et sombre s'ébranle de temps en temps pour auréoler avec puissance en dehors de "l'objet". Mon avis est mitigé et difficilement défini en ce qui concerne le travail des coloristes. Ces BD sont le résultat du travail minutieux, plusieurs fois affranchi , séduisant en diable de nombreux auteurs qu'il est impossible de tous citer.

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